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Un mystère qui résiste aux apiculteurs : Le Varroa

Gabrielle Almecija - Recherche Résitance Varroa

Le développement de résistance des varroas aux acaricides est l’une des problématiques actuelles liées à Varroa destructor.

Alors que les principes de base de la résistance aux traitements sont connus et compris, les détails restent encore un mystère dans un contexte où les abeilles et les apiculteurs font face à un parasite présentant une forte capacité d’adaptation. Des connaissances précises sur les résistances des varroas aux acaricides sont indispensables pour la mise en place de plans de lutte.

En France, Gabrielle Almecija, doctorante à l’Université de Tours, a récemment débuté un projet de recherche de trois ans consacrée à la résistance du varroa.

En partie sponsorisée par Vita Bee Health et Apinov (partenaire de Vita en France), Gabrielle étudie déjà le varroa sur différents sites géographiques où la résistance à certains acaricides semble faible et d’autres où la résistance semble élevée.  Bien que les dynamiques de distribution des varroas soient peu connues, il n’est pas rare de de trouver une variation considérable entre différentes zones géographiques.

 

Gabrielle Almecija Copiright Varroa pict

 

Comme première étape de sa recherche, Gabrielle testera des varroas en laboratoire afin de définir les niveaux de résistance : quelle quantité de traitement est nécessaire pour tuer une certaine proportion d’acariens ?  Cela permettra de mettre en évidence les populations de varroas résistants aux acaricides. À l’heure actuelle, elle doit voyager de région en région, mais prévoit d’établir un protocole d’envoi et une méthode scientifique fiable, qui lui permettront de tester une importante quantité de populations de varroas sans avoir à se déplacer.

Une fois que les niveaux de résistance seront définis, les possibilités de recherches supplémentaires et d’actions pratiques s’ouvriront. Après seulement quatre mois de recherche, le travail de Gabrielle montre déjà un gros potentiel.

Ce projet lié à l’abeille n’est pas la première rencontre de Gabrielle avec les abeilles. Pendant 3 ans, elle a étudié et fait des présentations sur les abeilles sauvages en écologie urbaine dans sa région natale de Marseille et a étudié la maladie des couvains et l’élevage de reines. C’est à La Rochelle qu’elle rencontre pour la première fois Benjamin Poirot d’Apinov qui l’aide désormais à superviser son doctorat.

 

 

Voici un aperçu des varroas prélevés dans du couvain infesté :

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